mercredi 27 février 2013

Vamos a la piscina!



Eh oui, entre autre chose, cet été nous avons été à la piscine de Manchay, une aventure pas comme les autres !

 

Tout d’abord l’entrée de la piscine nous est annoncée par un giganto (affiche en plastique) présentant une fille presque toute nue au premier plan d’une immmmense piscine très bleue… normal, nous sommes au Pérou et comme dit Louis, le Pérou c’est « sexy » ! Lorsque l’on remet la piscine à niveau, on fait appel à un aguaterro, parce qu’à la piscine comme ailleurs, nous n’avons pas l’eau courante, normal, nous sommes à Manchay ! On s’installe, le port du maillot de bain est obligatoire… Oui, en effet ce n’est pas encore la norme à Manchay où la plupart des gens (par pudeur surtout) se baigne tout habillé… D’ailleurs, nous en sommes encore à une phase de transition puisque les gens portent et leurs sous-vêtements et leur maillot de bain… deux précautions valent mieux qu’une !! Bref, nous, on va se changer, pas de portes dans les toilettes, normal, le Pérou c’est plein de projets ! On pose notre serviette sur l’herbe (de la vraie !), on respire le bon air des porcheries voisines et on se jette à l’eau ! Peu de Péruviens et moins encore de Manchaynos savent parfaitement nager, du coup nous profitons du grand bassin presque exclusivement pour un vrai moment de bonheur ! Vers les 18h Serge armé d’un pichet de pisco sour, vient piquer une dernière petite tête et nous savourons notre cocktail au bord de la piscine comme des vrais pitucos ! !

lundi 11 février 2013

L'Amérique!




Deux livres qui nous conduisent tous deux vers cette terre sinon promise, pleine de promesses : Le complot contre l’Amérique de Philip Roth et Certaines n’avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka.
L’Amérique est le seul point commun de ces deux excellents livres. Le premier est long (Lille-Marseille, s’il n’y a de gosse pleurnichard dans le wagon) et imagine ce qu’aurait été le monde si Delano Roosevelt avait été battu par Charles Lindbergh dans l’Amérique des années 40… On a froid dans le dos… Les différents évènements sont vécus (de manière fictive tout au moins partiellement) par l’auteur  alors âgé de neuf ans et revisité par l’adulte qu’il est aujourd’hui, gymnastique intéressante qui nous permet de partager par exemple son dégoût pour les fonds visqueux de verre à dent… Le postscriptum est lui aussi très intéressant et nous permet de prolonger  la lecture de manière intelligente et de voir que l’entrée en guerre des Etats-Unis, durant la seconde guerre mondiale n ‘allait pas forcément de soi…
 
Dans certaines n’avaient jamais vu la mer, Julie Otsuka nous entraine sur le bateau de ces jeunes, parfois très, parfois trop jeunes filles japonaises qui au début du XXe siècle ont pris le bateau pour rejoindre des époux qu’elles n’avaient jamais rencontrés dans cette Amérique de légende et de prospérité rêvée. Nous voguons sur les illusions, les angoisses et les rêves de ces jeunes filles et les suivons dans leur vie de femme, épouse, mère jusqu’à leur disparition dans les champs de betteraves du Nevada ou du Wyoming… L’écriture est rythmée, brève, poétique parfois et incisive toujours. La couverture du livre est belle aussi. Malheureusement, le temps de déguster un Paris-Brest et voilà votre livre terminé !

dimanche 3 février 2013

Mieux vaut trop tard que jamais!

!Nous vous souhaitons le meilleur dans un monde nouveau et du nouveau dans un monde meilleur!
 Les Fidescocos n'ont pas fini de danser à travers le monde et ils le prouvent!! Du polvo de Manchay (de verdad) à gagner pour ceux qui trouvent qui se cachent derrière l'ombre sautillante!!