vendredi 7 novembre 2014

Flash Back...



C'était il y a si longtemps et c'était hier, c'est si loin et si près, c'est volatile et ça nous prend aux tripes...
Nous ne sommes plus au Pérou mais le Pérou demeure en nous para siempre!
Petit retour sur deux ans de vie à Manchay...

Hace mucho tiempo y fue ayer, es tan lejos y tan cerca, es volatil y te hace un nudo en la garganta.
No estamos en el Peru pero el Peru si esta en nosotros pour toujours!
Una vuelta sobre dos años de vida en Manchay...

Convivir con ustedes fue una gracia, una alegria y un honor imenso, pasaremos el resto de nuestra vida a dar gracias por este tiempo.

mercredi 29 janvier 2014

Une faim de Loulou!

Chers amis, dans la froidure hivernale, un petit tour vers la chaleur péruvienne pour un post qui sent malgré tout le réchauffé !! Les derniers moments péruviens ont été intenses et bien remplis. Par ailleurs notre ordinateur s’est pris un coup coude fatal (Louis faut pas énerver Papa !!) du coup il devenait très difficile de vous tenir au courant de ces derniers mais beaux moments avec nos amis manchaynos.
Petit voyage dans le temps, retour au 13 juillet….
Le 13 juillet, soit deux ans après que le Cardinal Sara nous a envoyés depuis Paray-le-Monial, nous avons célébré notre « première » despedida dans l’église de la Sagrada Familia dans les cerros (collines) du quartier des Praderas, si cher à notre cœur et où tant de belles choses se sont passées. Monseigneur Pachi, les volontaires et toutes les belles rencontres que nous avons faites étaient réunies pour ce moment riche en émotions !
Et Louis, ce jour-là, a fait sa première communion.
Accompagné de ses parrain et marraine péruviens, Don Giorgio et Hermana Elsa, Louis a communié pour la première fois avec (et cela n’étonnera personne) une faim de Loup, sous le regard plus qu’ému de ses parents très heureux de partager  leur enfant avec deux amis Manchaynos!

Un petit résumé en images de ces très beaux moments… Les travaux et le nettoyage de la chapelle qui se terminent à temps (!), notre chorale chic et choc, les offrandes de la terre de Manchay, les fruits et fleurs du jardin, et bien sûr le pain et le vin, Louis recevant la communion de Mgsr Tomasi, les amis,  le pastel (gâteau) de maboule…

mardi 25 juin 2013

N°2 GAMARRA, la Victoria


Nous revoilà, nous sommes à moins de deux mois de notre retour, ça parle despedida par-ci et par-là et chaque journée ressemble à un marathon…

 Nous voici dans notre deuxième hiver manchaynais avec son brouillard, son crachin breton et son humidité qui s’infiltre dans vos plus petits os ! Bref un vrai été français quoi (la grêle en moins !) !! Pour autant on ne vous oublie pas et nous continuons notre tour de piste liménien avec l’endroit préféré de Claire, lieu de naissance de Kantuta, modeste petite entreprise de tricot, pour ceux qui connaissent !
Avec Marilia (la reine de Gamarra), avec Mathilde, avec Marie, avec Violaine, avec Maria, avec Fabien, avec Julie, ou encore Gloria,  vous l’aurez compris, Gamarra c’est d’abord un truc de filles !!

Gamarra, ça commence par un bus, les celeste qui indiquent la direction de la Victoria. Gamarra, c’est un genre de marché Saint-Pierre mais en juste 10 fois plus grand, avec 10 fois plus de tissu, de mercerie, de laine, de boutons (tous en plastoc !) et des dizaines de kilomètres à arpenter pour dénicher le coupon le plus beau, la laine la plus douce, le ruban le plus original… Gamarra c’est aussi bien sûr l’avenida Aviación où vous pouvez acheter la manta (le tissu dans lequel on porte les bébés et tout autre marchandise !!) de vos rêves, les déguisements les plus divers, les yankis, sandales faites en pneu de voiture sur le modèle de la sandale quechua, tous les jupons des petites mamies de la sierra, chapeau et gros collant compris mais aussi sur les trottoirs grouillants, le tokush, genre de pomme de terre en décomposition qui sent très fort (aucun fromage français n’oserait se permettre d’aller aussi loin) et qui vient se mélanger avec les odeurs de fleurs, de miel, d’eucalyptus et de camphre, les escargots géants de la selva dont la bave est paraît-il miraculeuse pour l’acné, les gros serpents qui vous guérissent d’à peu près tout, les petites grenouilles séchées que l’on râpe dans le chocolat des enfants pour nourrir leurs cellules grises et que sais-je encore !

vendredi 24 mai 2013

Escuche un tigre…et c’était un León



Une fois de plus nous avons décidé de tout oublier en la casa de León  Nous avons goûté à l’immense luxe d’avoir le Pacifique pour nous tout seuls (ou quasi) à Tres Puntas. Nous avons tout oublié et perfectionné notre art de ne rien faire en mangeant des langoustes et en sirotant des pisco sour ou sa variante intéressante (à laquelle nous avons converti Léon !), le chilcano. Chaque fois il est plus difficile de quitter ce paradis et ses anges, ce lieu résolument hors du temps où tout n’est que désordre et beauté…

Un petit résumé en images avec pour vous chers amis, du ciel bien bleu (mais si, souvenez-vous!) et une mer bien chaude (non, ça vous connaissez pas !). Sachez que nous assumons complètement le côté « Mais qui sont ces garçons tout bronzés » (inoubliable chanson interprétée avec ferveur par Line Renaud) et cette outrancière opération de com’ de la famille Bonnet…
  




Cette fois, nous avons réussi à nous « animer », poussés par León, pour un petit tour du côté de la forêt intérieure, selva tropicale proche de Tumbès et à nous décoller de la plage où on est pourtant si bien ! Léon nous annonce un petit tour, vu que avec « les enanos, ça va être compliqué… » (ndlr : genre… et le Waina Picchu, ils l’ont pas grimpé à cloche-pied les mains dans le dos peut-être !!), « j’ai pris le petit parcours d’une demi-heure mais ça va être sympa, au bout, il y a une cascade ». Bon, une cascade, ça vaut bien un départ à 6h du mat’, deux heures de camion tape-c… et un petit crochet pour aller chercher nos deux guides qui à eux deux cumulent quand même pas loin de 160 printemps (et hivers). On rajoute une bonne heure de piste en pleine forêt et hop nous voilà à bon port, frais comme des gardons et sur-équipés (Louis avait un bandana rouge), prêts à ne faire qu’une bouchée de cette selva miniature ! Virgile, notre auguste guide prend les devants et nous raconte les arbres, les oiseaux, les animaux que l’on peut rencontrer (on ne va en voir aucun !) et nos deux schtroumfs suivent la cadence, Louis posant au guide environ une question toute les minutes… Une demi-heure passe, une heure, une heure et demi (tiens, c’est une grosse demi-heure…), tout cela au milieu de la forêt qui ressemble quand même pas mal à la jungle avec ses lianes, ses plantes qui piquent et te rebondissent dans l’œil… (notre guide n’est pas un fou de la machette !!). Bref, voilà deux heures que l’on marche d’un bon pas et nous voilà arrivés à un bras de rivière plus ou moins à sec. L’endroit est désert à part quelques vaches faméliques et de splendides papillons oranges, bleus (ces beaux morphos habituellement encadrés volaient ici par dizaine en liberté), de minuscules grenouilles et bien sûr quelques beaux spécimens d’araignées, mygales et autres réjouissances de la même taille. Passé ce petit bras asséché, nous remontons dans la forêt pour une bonne demi-heure (en montée cette fois) et nous arrivons à un autre bras de rivière un peu moins à sec où nous trempons nos chaussures en moins de deux ! Nous marchons une autre « demi-heure » (c’est le thème de la journée en même temps) et là notre guide se met en maillot de bain, nous expliquant qu’il reste « cinq minutes » de marches avec des passages dans l’eau puis la cascade. Une demi-heure après, nous continuons sur la rivière asséchée jusqu’à un défilé rocheux où là pour de vrai, il faut nager ! Cette fois nous laissons une partie de nos affaires pour continuer en maillot de bain l’aventure. León sort sa corde, les garçons enlèvent leur chaussures, (grave erreur, le guide a  dit « encore cinq minutes et on y est») et on escalade, rampe, grimpe, se hisse et progresse péniblement, sac sur la tête, Julien sur le dos jusqu’à ce qu’une demi-heure plus tard nous arrivions enfin à une belle cascade et sa chouette piscine ! Le temps d’un (ou deux, ou cinquante pour Louis) plongeon et de quelques méditations sur le temps qui ne suspend pas son vol et nous devons prendre le chemin du retour si nous voulons arriver avant la nuit… On retrouve, les rochers, les araignées, la corde… Louis et Julien semblent inoxydables et rebondissent allègrement sur les rochers. Claire gratifie son public de quelques chutes mémorables et très comiques ! Les parents commencent un peu à fatiguer, les pieds de Serge vont-ils un jour reprendre leur couleur naturelle… Le retour est plus silencieux et concentré, finalement Julien finit sur les épaules de son père, Louis en tête avec León, imite le bruit du coucou (ou autre bébête à plumes) de mieux en mieux et nous retrouvons le camion pour trois heures de manège. Il faut moins de 5 minutes à Julien pour s’endormir malgré les cahots, Louis tient à ce que l’on fasse une fogata (feu de camp) sur la plage en rentrant (gloups ! nous on est mort…). Heureusement toutes les bonnes journées aussi ont une fin et Louis aussi finit par s’endormir ! Arrivés à bon port vers 21 heures, une journée d’enfer !! Gracias León !
  


 

jeudi 2 mai 2013

N°1 Barranco


C’est ce quartier un peu bohème, un peu beaucoup bourgeois aussi, avec juste ce qu’il faut de branlant et de décatis pour nous souvenir du vieux Lima, que nous avons visité lors de notre premier jour au Pérou. C’est là que l’on emmène ceux que nous aimons. C’est là que nous avons bu notre premier pisco sour en regardant le coucher de soleil, c’est là que nous allons dès que nous voulons souffler et rêver sur la belle vie liménienne, c’est là qu’habitent Marie et Jose, c’est là, à la bodega Verde que l’on va manger des esconditos et des quiches délicieuses. Quelques images pour rêver avec nous cette illusion de vie douce, tranquille et facile !



lundi 29 avril 2013

Lima



Lima, vous connaissez ?
Cette ville a aujourd’hui mauvaise réputation, les touristes ne prennent guère le temps de s’y arrêter. Les embouteillages, la pollution, la circulation, la saleté des bâtiments, le brouillard ou encore l’aspect complètement tentaculaire de la ville ne leur donnent guère l’envie d’aller plus loin et pourtant autrefois, elle était considérée comme la perle, enfin comme le joyau de l’Amérique ! Nous vous proposons une petite série sur nos coins préférés de Lima, cette ville que nous avons appris à aimer et qui est aujourd’hui chère à notre cœur !

dimanche 21 avril 2013

Les petits poissons...

Bon je préfère vous le dire tout de suite la vague de petits pois qui a envahi la France ces derniers temps déferle peu à peu au Pérou… alors quand on en voit, on les prend en photos !
Et hop un sac de supermarché, et hop une devanture, et hop un costume de danseuse et hop… force est de constater que les petits pois ne sont pas forcément rouges !!!

mardi 16 avril 2013

L'homme-araignée a cinq ans!!



Notre petit Julien a fêté ses cinq entourés de ses amis manchaynos, de son parrain et de sa famille ! Ses troubles de la personnalité multiples s’étant un peu apaisés, surtout en ce qui concerne l’hombre araña, souvenez-vous !, nous avons décidé de jouer à fond le thème bleu et rouge !
Ainsi dans la famille « espidêrman », je demande la torta, les ballons, les autocollants, la piñata (merci parrrain !) et enfin le costume himself… Joie immense  de Juju araña qui a mordu et goûté à tout à la maison puis à l’école !