La question numéro un, toutes classes et catégories confondues
d’un Péruvien est « Como te parece
la comida ?». Les Péruviens sont extrêmement fiers de leur gastronomie
et très honnêtement ce n’est pas galvaudé … S’il nous arrive d’être un peu
caustique avec l’arroz con pollo,
force est de reconnaître que la cuisine péruvienne est aussi diversifiée que
savoureuse.
Nous nous régalons de ceviche,
poissons divers et variés crus et coupés en petits morceaux marinés dans le citron
vert avec un peu de rocotto, sorte de
piment/poivron qui rend aveugle (nous ne connaissons à ce jour aucune polonaise
qui en prenait au petit déjeuner, Yola, tu confirmes ???).
A Arequipa nous avons pu déguster un très bon pastel de papas (attention rien à voir avec
mon Papá),
gâteau de pomme de terre accompagné de rocotto
(voir ceviche) relleno c’est-à-dire
farci de viande et sauce tomate : excellent, prévoir quand même deux ou
trois litres d’eau bien fraîche si vous souhaitez manger le piment… Serge est
aussi fan de la variante plus commune : la papa
rellena, pomme de terre réduite en purée puis farcie également de viande et sauce tomate, mais son plus
grand délice : un CHICHARON de Chancho ( genre de travers de porc grillés) mangé
à l’Agraria, l’université agraire de la Molina.
Chez nos sœurs de Punto Corazon, nous avons pu savourer une pachamanca, de la viande porc, de bœuf et de
canard accompagnée de gros haricots HAbas,
choclo (maïs blanc), camote (patate douce) tout cela emmailloté
dans de grandes feuilles de bananier et cuit sous la terre recouverte de
pierres chaudes. Ce même jour nous avions fait des provisions de picarones, petits beignets inondés de mélasse, muy rico… Chez ces mêmes sœurs nous avons pu goûter un grand
classique de la cuisine péruvienne : la
papa a la Huancaina, pomme de terre coupée en tranche et recouverte
d’une sauce difficile à décrire ( aJi, poivron/piment un peu moins fort que le rocotto,
fromage, herbes…). Le même jour nous avons découvert le aji
de gallina, une sorte d’excellentissime poulet au curry et à l’aji
accompagné de riz.
Avec nos sœurs nous avons découvert le Mangú, délicieuse purée de banane plantain
accompagnée d’oignons marinés (ne pas se fier à son aspect verdâtre, c’est
vraiment très bon), les chifles, chips
de banane plantain, qui se marient très bien avec le pisco sour (ça faisait longtemps…), la CaNCHITA (le pop-corn tellement apprécié de Louis et Julien et
qui accompagne magnifiquement tout type de dessin animé) salée, la Chicha morada, boisson sucrée et fruitée à base de
maïs rouge et d’écorce d’ananas.
Pour les desserts nous avons les magnifiques tortas dont notamment la Torta de tres leches (lait en poudre,
concentré et en brique, si, si, si c’est vrai), les glaces à la banane ou au lucuma (fruit à chair orange, nouveau goût pour
nous, une saveur douceâtre un peu genre caramel anglais) de Serge (à tomber),
les kilos de maracuyas (fruits de la passion) qui tombent dans notre
jardin, l’excellent yaourt de Guanabana,
fruit vert à chair blanche, très bon mais dont la saveur encore une fois
nouvelle pour nous est difficile à décrire… Au comedor, Louis se régale (…) de Mazamorra
morada, arroz con leche et à
la maison de jelly de toutes les
couleurs (vive la vache folle) quand ce ne sont pas les marcianos de son papa à la fraise/banane, mangue ou encore aux fruits de la
passion !!
En cas de petit creux salé nous avons la saucisse mayo sur
un bâton, le PANCHO, que nos petits
élèves affectionnent particulièrement à l’heure de la récrée ou encore un petit eMpanada de pollo (genre de chausson aux pommes sans pomme)… Pour
les goûters sucrés, un chocman, genre
de génoise enrobée de chocolat ou un petit sublime,
mini-tablette de chocolat au lait agrémentée de mani
(cacahuètes) s’impose. Pour peu que vous passiez par ici vers le mois d'octobre, vous suivrez la procession du Señor de Los Milagros en mangeant du bon Turrón de doña Pepa (rien avoir avec le turrón espagnol malheureusement)
Les Péruviens sont de grands consommateurs de gaseosas de toutes les couleurs ainsi que de
jus de fruits sans fruits qui vous nettoient les dents à la première gorgée.
Nous nous sommes cantonnés à l’Inca Kola,
sorte de Mr Propre avec des bulles et à l’Esprite
(sans sucre !). Nous avons mis également au point la limonada de la casa à base d’eau gazeuse,
citrons verts et sucre qui est bien appréciable par 35°c, de même le Jugo de la casa avec les fruits que nous avons sous la main! Les herbes, épices et autres condiments sont également extrêmement variés, avec une nette préférence pour l'ail (voir la photo de la consommation annuelle d'ail de la Virgen del Rosario, special "bon anniversaire Papa")...
Difficile d’être exhaustif tant la cuisine péruvienne est riche en saveurs et tant les produits utilisés sont variés. On compte au Pérou plus de 2500 sortes de pomme de terre, 35 variétés de maïs... Nous sommes loin d'avoir fait le tour de la gastronomie péruvienne… Par exemple, nous n’avons pas encore mangé d’anticuchos de cœur de bœuf, ni de cuy (si, si ça se prononce comme ça aussi), un bon petit cochon d’Inde en parrillada (barbecue) à attraper par la petite patte… mais comme dit à juste titre notre chère Hermana Irma, devant nos réticences, « difficile de manger une chose tout en pensant à une autre… ».
Difficile d’être exhaustif tant la cuisine péruvienne est riche en saveurs et tant les produits utilisés sont variés. On compte au Pérou plus de 2500 sortes de pomme de terre, 35 variétés de maïs... Nous sommes loin d'avoir fait le tour de la gastronomie péruvienne… Par exemple, nous n’avons pas encore mangé d’anticuchos de cœur de bœuf, ni de cuy (si, si ça se prononce comme ça aussi), un bon petit cochon d’Inde en parrillada (barbecue) à attraper par la petite patte… mais comme dit à juste titre notre chère Hermana Irma, devant nos réticences, « difficile de manger une chose tout en pensant à une autre… ».