lundi 15 octobre 2012

Mon chiropracteur s'appelle Hitler...


Vendredi soir, Claire ressent une forte douleur dans la fesse droite, sa bonne vieille sciatique est de retour… Serge va chercher hermana Mery qui de ses doigts de fée (et de fer) entreprend un massage en règle pour déloger le nerf coincé. Mery signale quand même qu’un os du bassin n’est manifestement pas à sa place et qu’un tour chez leur chiropracteur attitré s’impose… Le samedi matin suivant, toute la famille accompagnée d’hermana Elsa, dont le dos la fait également souffrir, se rend chez ce fameux chiropracteur. Il n’est pas là, il ne consulte qu’à partir de 4h p.m, sa femme nous donne sa carte. Claire regarde Elsa, elle n’en croit pas ses yeux, « tu veux que je confie mi propio cuerpo à un type qui s’appelle Hitler ?»…  Passe le temps, augmente la douleur… bref en fin de journée on y retourne (on est peu de chose…) ! Le jeune fils du chiropracteur nous ouvre. Dans la salle d’attente il pleut des courants d’air, les fauteuils sont des fauteuils de massage mais pas branchés donc juste inconfortables… Une douzaine de personnes attendent… On cherche les toilettes, on ouvre sur la salle à manger du praticien, visiblement il y avait du poulet pour le déjeuner. On hésite encore… Vient notre tour. Dans le cabinet, nous entrons en « famille », il y a nous quatre mais aussi le chiropracteur et son fils d’une dizaine d’années en train de jouer à un genre de Doom où les personnages ressemblent à des bonshommes lego… en famille quoi ! Hitler mâche un chewing-gum  qui sent fort la fraise, il fait des bulles. Claire s’allonge pour dix minutes de torture.Hitler fait faire des angles à 180° à ses bras, ses jambes (et hop un grand écart !). Il remet en place, son dos, ses hanches, sa sciatique… Serge semble un peu épouvanté par ce spectacle, il s’allonge à son tour, sur la table et c’est toute la gamme des « cracs » qui résonne dans la pièce. Son cou prend deux centimètres en trente secondes... Ouf les enfants se sont mis à jouer à Lego Doom et n’ont rien vu de tout cela ! On rentre, silencieux et fourbus jusqu’à Manchay; la pensée que ce « Hitler » pourrait être efficace nous fait frémir à l’avance….Ah, si seulement on était Woody Allen!

2 commentaires:

  1. énorme !! l'essentiel est de ne plus avoir mal, ceci dit...

    RépondreSupprimer
  2. Vous feriez n'importe quoi pour attirer du monde sur votre blog, pas vrai, les Péruviens ? Et un point Godwin (c'est une zone autour de la hanche) emporté haut la main.

    RépondreSupprimer