mardi 25 juin 2013

N°2 GAMARRA, la Victoria


Nous revoilà, nous sommes à moins de deux mois de notre retour, ça parle despedida par-ci et par-là et chaque journée ressemble à un marathon…

 Nous voici dans notre deuxième hiver manchaynais avec son brouillard, son crachin breton et son humidité qui s’infiltre dans vos plus petits os ! Bref un vrai été français quoi (la grêle en moins !) !! Pour autant on ne vous oublie pas et nous continuons notre tour de piste liménien avec l’endroit préféré de Claire, lieu de naissance de Kantuta, modeste petite entreprise de tricot, pour ceux qui connaissent !
Avec Marilia (la reine de Gamarra), avec Mathilde, avec Marie, avec Violaine, avec Maria, avec Fabien, avec Julie, ou encore Gloria,  vous l’aurez compris, Gamarra c’est d’abord un truc de filles !!

Gamarra, ça commence par un bus, les celeste qui indiquent la direction de la Victoria. Gamarra, c’est un genre de marché Saint-Pierre mais en juste 10 fois plus grand, avec 10 fois plus de tissu, de mercerie, de laine, de boutons (tous en plastoc !) et des dizaines de kilomètres à arpenter pour dénicher le coupon le plus beau, la laine la plus douce, le ruban le plus original… Gamarra c’est aussi bien sûr l’avenida Aviación où vous pouvez acheter la manta (le tissu dans lequel on porte les bébés et tout autre marchandise !!) de vos rêves, les déguisements les plus divers, les yankis, sandales faites en pneu de voiture sur le modèle de la sandale quechua, tous les jupons des petites mamies de la sierra, chapeau et gros collant compris mais aussi sur les trottoirs grouillants, le tokush, genre de pomme de terre en décomposition qui sent très fort (aucun fromage français n’oserait se permettre d’aller aussi loin) et qui vient se mélanger avec les odeurs de fleurs, de miel, d’eucalyptus et de camphre, les escargots géants de la selva dont la bave est paraît-il miraculeuse pour l’acné, les gros serpents qui vous guérissent d’à peu près tout, les petites grenouilles séchées que l’on râpe dans le chocolat des enfants pour nourrir leurs cellules grises et que sais-je encore !

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